Différents types de médiation

 Il existe de nombreuses définitions (et autant de déclinaisons dans la pratique) de la médiation équine aujourd’hui, en fonction :

• De la formation initiale du praticien (médico-sociale, enseignement équestre, équithérapie),
• De sa façon d’envisager la relation humain-cheval (équitation classique, éthologique)
• Du contexte dans lequel il exerce (centre équestre, centre spécialisé de thérapie, équipe pluridisciplinaire, etc.),
• Du profil du public dont il s’occupe (type de handicap et/ou de problématique de base, âge, etc.)

 En France, l’hippothérapie consiste en une rééducation fonctionnelle visant à maintenir ou développer en priorité les fonctions motrices. Pour cela, la mise à cheval est souvent employée, car elle favorise un ajustement tonique, travaillant de fait l’équilibre et la posture. Les exercices proposés peuvent également travailler la motricité fine et la coordination, pour ne citer que quelques exemples.

 Ce type de dispositif est généralement proposé aux personnes atteintes d’une infirmité motrice cérébrale, de troubles musculaires, de déficits sensoriels, etc.  

L’équithérapie touche une population plus large, souffrant de pathologies physiques, de troubles psychiques ou de difficultés ponctuelles nécessitant un travail global à la fois sur les plans psychomoteur, social et affectif.

Cela ne consiste pas nécessairement à faire monter les patients. Le contact avec le cheval peut se faire à pied, dans différents contextes, et notamment durant les moments de pansage. Elle a une visée thérapeutique et s’inscrit dans une dynamique de soins.

Elle est proposée par un équithérapeute, professionnel du soin et/ou de l'accompagnement ayant suivi une longue formation (diplôme d'état médico-social, paramédical ou médical + formations spécifiques équestres et thérapeutiques).

Afin de poursuivre la découverte des autres types de médiation équine vous pouvez consulter l'article :

"État des lieux des pratiques de médiation équine en France et cadre juridique applicable". Equipédia, Institut Français du Cheval et de l'Equitation (IFCE), 2022

LES ENGAGEMENTS

Comment ça marche ?

 Au cours des séances de médiation équine, le cheval est un intermédiaire relationnel entre le patient et le thérapeute. Le cheval ne juge pas la personne selon son aspect physique, son attitude ou ses pensées « bizarres ». Il réagit au comportement de l’individu selon qu’il le perçoit comme menaçant ou non, source d’inconfort ou de plaisir. À ce titre, il fait preuve d’une certaine régularité dans son comportement et dans les réponses qu’il fournit aux sollicitations, posant des limites immédiates et clairement identifiables. Il permet alors au patient de mieux repérer les comportements adaptés en fonction des contextes et, ainsi, d’aborder ce qui relève des codes sociaux, tout en laissant libre cours à son expression, quelle qu’elle soit, dans un cadre contenant.

[...] De manière générale, le plaisir éprouvé semble être un bon moteur pour motiver les personnes, parfois difficiles à mobiliser dans d’autres contextes. Les apprentissages ainsi effectués dans un cadre ludique et valorisant peuvent contribuer à l’amélioration de l’estime de soi.

(ANSORGE Jessie, « La médiation équine comme outil thérapeutique », Le Journal des psychologues, 2011/3 (n° 286), p. 52-55.

A la Ferme Buissonnière, tout accompagnement, que ce soit à but thérapeutique ou de loisir adapté, suit une progression par différentes étapes :

• Premier contact,
• Constats de départ,
• Elaboration du Projet Individualisé de prise en charge,
• Planification, organisation, déroulement des séances (en individuel ou en petits groupes),
• Analyse de la pratique,
• Temps d'évaluation et réunions de bilan.

Vivre des expériences

corporelles, émotionnelles

& relationnelles

AUTOUR DE LA

MÉDIATION ÉQUINE

SON

pORTRAIT